Dans sa cage

Neko Esclave Nombre de messages : 9

Couchée dans son grand lit moelleux, la neko regardait l'extérieur avec envie. Si seulement elle pouvait juste renifler l'air de ce monde. Cependant, bien qu'elle soit une neko de luxe dans une animalerie de luxe, elle n'avait tout de même pas le droit de sortir dehors.
Elle s'étira doucement et déposa ses pieds nus sur le gros tapis touffu sur le sol de sa cage. Elle savait qu'elle avait beaucoup de chance d'être dans ce genre d'animalerie, car dans celle-ci, elle avait tellement d'espace dans sa cage qu'elle pouvait courir.
Elle se tourna et refit son lit. Les grosses douillettes de couleur bleues laissaient échapper des vapes de chaleur qu'elle dégageait lorsqu'elle était bien confortable dans son lit. Elle frissona doucement et marcha vers le bord de sa cage. Le propriétaire était déjà là, assit derrière son comptoire. Le cuisinier monta les marches. Il vint vers les nekos qui étaient debout, attendant le premier repas. Il prit la commande de tout le monde. Puis, il arriva devant la cage de Yuri. Il lui souriait.

"Alors, de quoi as-tu envie de manger aujourd'hui, petite précieuse."

Yuri le regardait en souriant. Elle aimait bien parler aux gens lorsqu'ils entraient pour voir les nekos. Cependant, la plupart ne venaient que pour regarder, personne n'avait l'argent d'acheter un neko de luxe ces jours-ci. Il n'y avait jamais personne qui venaient pour acheter des nekos, ils venaient seulement pour les regrder avec intérêts. Comme s'ils n'avaient jamais vu de nekos de luxe.

Le cuisinier pencha le menu devant la petite neko et elle pointa la chose qui l'intéressait. Il reprit carte et sortit un calepin pour y écrire ce qu'elle voulait.

"Toujours un bon choix Yuri. Je présume que tu veux encore du thé vert avec un peu de sucre brun, non?"

Yuri lui sourit et hocha doucement la tête. elle adorait le thé vert, mais le sucre brun aidait l'arrière goût à se dissiper. Le cuisinier partit alors dans sa cuisine, prépara les repas et les distribua aux nekos. Yuri prit son repas et alla à sa table dans sa cage pour manger en paix...

Cela faisait trop longtemps que son appartement était vide. Il déprima chaque fois qu'il entra dans son penthouse. Il n'avait même pas de vie pour une si grande espace. Un homme tout seul n'avait pas besoin d'autant de place, mais il avait beaucoup d'argent et vivait dans le luxe. Il pouvait se permettre un tel endroit. N'empêche que c'était déprimant de ne pas pouvoir parler avec quelqu'un et ça se voyait qu'il n'avait pas souvant quelqu'un à la maison. Depuis longtemps que ces collègues et ses amis lui disaient qu'il devrait peut-être s'acheter des nekos pour animer un peu cette maison trop grande. Encore une fois, ce n’était pas comme si il n'avait pas l'argent pour s'en payer une ou deux. Étant le grand boss de la plus grande compagnie du Japon, qui n'a aucun rapport avec les nekos, il était loin d'être pauvre!

Il se promenait avec sa porche noir dans les rues de la ville pensif. Ses amis avaient peut-être raison. Une neko ne serrait pas une mauvaise idée. Au début, il ne voyait pas l'intérêt, mais là, cela allait surement ajouter une petite étincelle dans sa vie. Il passait devant une boutique avec une pancarte qui disait ‘Neko de Luxe’.

*Je peux bien y getter un coup d’œil…*

Il arrêta sa voiture et débarquait. Même si il n’acheta rien, regarder autour n’allait pas lui faire du mal. Il entra dans la boutique et regardait autour. Tous les nekos le regardaient avec intérêt. Ils semblaient être en très bonne santé, mais il ne voyait pas pourquoi que le peuple était si fanatique de ces êtres. Certes, ils étaient mignons, mais il ne voyait pas d’autres raison valable. Il marcha fixant les nekos derrière leur mur de vitre, tous voulaient enfin sortir de leur cube et faisaient tout pour se faire remarquer. Les gens voulaient vraiment les avoirs et s’en servir comme des esclaves? Peu importe… Il continua a regarder autour sans savoir s’il voulait toujours en avoir un neko…

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-Bienvenu!

Le marchand regarda son client de plus près avant de s'exclamer encore une fois lorsqu'il reconnu le visage de celui-ci. Le meilleur homme d'affaire du japon!

-Monsieur Genso! C'est un honneur de vous avoir dans mon humble magasin, venez, je vais vous montrer ce qu'on a en stoke!

Yuri avait enfin reçu son thé, bien sur elle attendrait gentillement pour son repas pendant qu'elle le buvait, mais quelqu'un entra dans l'animalerie avant un grand courant d'air froid. Elle n'avait jamsi eut la chance de voir l'extérieur comme il faut, seulement derrière la vitrine teintée du magasin. Presque instantannement, les nekos de la place se mirent à bouger et à vouloir se faire remarquer. Yuri, quant à elle, restait bien sage, assise à sa table et le regardait avec intérêt. S'il la voyait, la prendrait-elle avec lui? Elle se leva doucement, posant ses pieds nus sur son tapis soyeux et épais et marcha jusqu'à la vitre de sa cage. Il regardait les autres nekos. Bien sur, elle n'avait rien de remarquable, comparé des nekos mâles beaucoups plus grands et bien plus forts. De plus, en portant son kimonos, ses formes étaient cachées, elle avait l'air beaucoup plus jeune que les autres, mais elle était bien plus confortable dans son kimono que dans ces vêtements que les autres portaient. Le marchand faisait son boulot en décrivant les qualités des nekos sans cacher leurs défauts. C'était une des raisons pourquoi on le qualifiait de vendeur extrême. Yuri soupira, elle avait la sensation qu'il ne la remarquerait même pas de toute façon. Elle retourna à sa table et prit une autre gorgée de son thé. Le marchand arriva devant sa cage et hésita un instant. Elle savait qu'il aurait voulut la garder, mais ce ne serait pas bon pour sa réputation.

-Monsieur Genso, je croit que cette neko vous conviendrait à merveille. Son nom d'usage est Yuri, elle est extrêmement docile et très douce. Cependant, détrompez-vous, elle est plus vieille qu'elle en a l'air.

Il la ergarda pendant un moment alors qu'elle buvait encore son thé tranquillement en le regardant elle aussi. Il soupira et donna la fiche d'information à l'homme d'affaire.

-Peut-être voulez-vous aller prendre le thé avec elle? C'est une activité qu'elle aime bien. Et ainsi, vous apprendrez à mieux la connaître.

Matsuda fut agréablement accueilli. Bien sur, le vendeur le reconnaissait. Son visage était reconnu de partout. Le vendeur était presque trop poli a son goût, mais Matsuda savait que le vendeur devait avoir peur de lui. Il ne pouvait se permettre de faire une erreur devant ce grand homme d'affaire, Matsuda. Il risquait beaucoup trop, même si Matsu n'aurait rien fait.

On lui présentait des nekos, mais ne voyait toujours pas l'intérêt d'en avoir un. Les lieux étaient peut-être luxueux, les nekos en très bonne santé, n'empêche qu'ils avaient l'air trop humain. C,était peut-être cela qui le bloquait. C'était qui la personne qui avait eut l'idée pervers de transformé un humain en lui ajoutant des oriels de chats? Il avait déjà un chien chez lui et c'était déjà très bien. Mais un chat-humain, l'idée lui semblait toujours aussi étrange. Toutefois, il savait que c'était le meilleur endroit où venir pour se choisirai une neko. Il avait entendu parler des animaleries normales. Ceux la avait des cages trop petites pour leur nekos et avaient des problèmes de santé par la suite. Au moins, ici, il était sur qu'il n'allait pas avoir de problèmes s'il en voyait une de son goût.

Ils arrivaient devant un grand cube en vitre, plus grand et plus décoré que les autres. Il regardait à l’intérieur, une jolie petite neko en kimono le fixait avec une tasse de thé en main. Matsuda regardait ensuite le vendeur, il semblait très hésitant de vouloir la vendre. Son regard se redirigea vers la neko, écoutant le vendeur. Étant vendeur lui-même, il savait qu’elle devait être très spéciale pour que le vendeur réagisse ainsi. Comme on aurait dit dans le monde des vendeurs, elle était une très bonne marchandise. Toutefois, c’était un être vivant, il ne pouvait pas la qualifier comme tel. Dans la vente d’animaux, elle aurait peut-être été considérée comme un chat pur race, si ca n’aurait pas été de son côté humain.

-Monsieur Genso, je crois que cette neko vous conviendrait à merveille. Son nom d'usage est Yuri, elle est extrêmement docile et très douce. Cependant, détrompez-vous, elle est plus vieille qu'elle en a l'air.

Elle semblait effectivement trop jeune pour lui, malgré le fait qu’elle était mignonne pour une neko. Il prit le livret de sa fiche de présentation et lit silencieusement. Elle avait 16 ans!? Matsuda fut très surpris, étant sur qu’elle devait avoir que 12 ou 13 ans. Il ne savait pas par contre que les nekos étaient légalement vendus qu’à 15 ans. Il ne savait pas grand-chose sur les nekos point à la ligne. Il soupira se demandant pourquoi il était entré dans un tel endroit. Il ne voulait pas encourager ce genre de projet. Il enleva ses yeux de la fiche ayant lu tout ce qu’il avait besoin de savoir. Il allait partir, mais on lui proposait de boire du thé avec la neko. Il la fixa encore un moment, elle le regardait avec des yeux tellement curieux qu’il ne peu s’empêcher d’accepter l’offre. Il entra dans la cage, ne pouvant résister à des yeux si mignons. Toutfois, il ne savait pas trop comment réagir face à une neko. C’était la première fois qu’il en voyait une de si proche. Il s’assit sur le petit divan et la fixait.

-… Bonjour…

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Il allait entrer? Non, il entrait réellement dans sa cage à elle?! Yuri était tellement heureuse qu'on ai accepter de venir boire du thé avec elle. Le chef remonta avec la théière encore fumante et partit en laissant celle-ci et une autre tasse derrière. Yuri regardait ce grand homme venir vers elle puis s'assoire et elle sourit lorsqu'il lui dit bonjour. Cet homme semblait tellement mal à l'aise que Yuri commençait à se demander s'il était vraiment au bon endroit. Le marchand les laissa, la porte était toujours ouverte puisqu'il savait que Yuri ne s'enfuierait pas.
La neko prit la théière et versa une tasse pour l'homme d'affaire. Elle ne savait pas s'il aimait avoir du sucre dans son thé alors elle ne fit que pousser le pot de sucre vers lui. Il lui semblait jeune pour être si reconnu dans le Japon en tant qu'homme d'affaire. Elle le scruta le plus silencieusement possible essyant de ne pas paraître mal élevée en faisant son inspection. Puis, soudainement ses yeux furent attirés par une bague qu'il portait à sa main. elle était noire. Les oreilles droites dans les airs, ell ne se gêna pas pour prendre la main de celui-ci et l'emporta plus près de son visage pour pouvoir voir la bague de plus près. Elle pouvait presque se voir dans l'anneau. Un toussotement la réveilla d'un coup et elle regarda le marchand qui lui faisait signe d'arrêter. En regardant l'homme d'affaire, il ne semblait pas aussi perturbé par ce geste que le marchand lui-même. Ce n'était pas comme si elle lui avait lancé son thé en pleine figure! Pourquoi s'énervait-il ainsi?
Soupirant, elle relâcha la main du jeune homme et se pencha pour s'excuser. Elle n'avait put s'en empêcher, c'était la première fois qu'elle avait quelqu'un qu'elle pouvait toucher autre que le marchand et le cuisinier, de plus, cet anneau l'avait vraiment rendu curieuse. Comment quelque chose de si noir pouvait réfléter son image à elle?
Elle leva alors la tête vers cet homme assit à côté d'elle et lui donna sa tasse pour qu'il puisse enfin boire, après tout, il était venu pour boire du thé avec elle, non? Elle prit une gorgée et soupira.

-Bonjour! Je suis Yuri, et vous?

Il fallait bien qu'elle dise quelque chose, car à voir le visage du marchand, elle avait fait quelque chose de mal et devait se reprendre en main. Pourtant, elle n'avait fait qu'agir comme elle le faisait habituellement.

Une fois qu'il était bien assis sur le sofa dans cette grande cage, il remarquait que la porte de la cage avait resté ouverte, il ne savait pas s'il devait la refermé ou resta là assis. Le vendeur ne semblait pas en faire un cas. Mais comme le vendeur lui avait dit, la neko était bien gentille et docile. Il ne devait pas avoir peur qu’elle s’enfuisse pour ne pas en faire un plat. Il se contentait alors de regarder la neko, toujours aussi silencieux et sérieux comme il était tout le temps. Elle lui versait du thé, Matsuda n y touchant pas pour le moment et ils se fixaient tout les deux longuement. L’atmosphère était un peu étrange pour Matsuda, mais la neko était si mignonne qu’il ignorait ce point. C’était peut-être juste par ce qu’il n’était pas vraiment confortable dans un tel endroit.

En la regardant, il remarquait qu’elle fixa quelque chose, ne sachant pas trop ce que c’était, ses oreilles se dressant droit dans les airs. Tout d’un coup, sans qu’il ne s’y attend, la neko lui sauta à la main fixant la bague en acier noir qui portait toujours autour de son petit doigt gauche. Il ne savait pas comment réagir, mais elle était si mignonne qu’il trouva cela drôle de la voir faire. L’expression qu’elle avait au visage était irréprochable tellement trop drôle qu’il ne peu s’empêcher de rire intérieurement. Il gardait tout fois silence, la laissant faire. Le vendeur toutefois ne semblait pas apprécier cette réaction.

Il fut un peu déçu lorsqu’elle lui relâchait la main en s’excusant. Elle n’avait pas besoin de faire cela. Une autre chose qu’il se souvenait avoir entendu un jour, les nekos devaient obéir tout les ordres. Le vendeur devait lui avoir dire qu’elle devait être polie avec les clients et devait prendre cela comme quelque chose de mal à faire. Un autre point qui le dégouta, pourquoi que le monde les traitait comme des esclaves? Il n’était pas totalement des animaux. Leur partit humaine devait faire en sorte qu’ils aillent des sentiments et ils ne devaient pas vraiment apprécier cela.

Elle lui offrit alors de prendre sa tasse qu’il n’avait pas encore touché. Il mit un peu de sucre dans son thé continuant de la fixer sans dire un mot. Elle se présentait alors. Il n’allait pas avoir le choix d’y parler. De toute façon, n’était-il pas venu ici pour se trouver un neko pour rendre sa maison moins vide? Pour qu’il puisse enfin avoir une autre personne autre que son chien de garde avec qui parler? Il lui sourit pour la première fois.

-Je m’appel Matsuda…C’est un joli nom que tu port, Yuri… Merci pour le thé!

Dans sa voix, on pouvait y entendre tout la confiance et la force qu’il avait en lui. Mais la neko commença à lui percer droit dans le cœur sans qu’il ne le remarque. Surtout lorsqu’il entendit cette petite voix toute douce de Yuri. Cela ajouta à son charme malgré son apparence si jeune.

-Alors tu aimais ma bague? Tu semblais vraiment intéressé...

Il l'enleva, chose qui était très rare! Il la lui tendit pour qu'elle puisse la regarder de plus près.

-Tiens, tu peux la regarder. Mais je vais vouloir la récupéré avant de partir. Pour l'instant tu peux la garder...

Il fixa son doigt, un anneau blanc pouvait se faire voir là où son anneau était avant. Cela paraissait qu'il ne l'enlevait jamais.

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Il avait une belle voix, pour un jeune homme d'affaire comme il avait l'air. Il lui donna alors l'anneau qu'il avait au doigt et elle l'accpeta en le regardant sous tout ses angles. L'anneau lui faisait seulement sur le pouce, et encore là, il glissait. Yuri regardait les doigts de Matsuda et remarqua qu'il avait effectivement des mains plus imposantes que les siennes. Il disait qu'elle pouvait pouvait l'avoir pour le moment, mais qu'il allait devoir la récupérer lorsqu'il partirait.
Les oreilles de la neko tombèrent tout de suite. Il allait partir, mais il n'avait pas dit qu'elle partirait avec lui. Il la laisserait probablement ici comme tout les autres qui frottaient les nez dans la vitrine sans venir l'acheter. Elle savait qu'elle était vendu à un prix très élevé, mais elle espérait que cet homme, le premier homme qui lui parlait ainsi, allait l'acheter. Elle soupira doucement et redonna l'anneau à cet homme d'affaire. Puis elle but une gorgée de thé et regarda dehors. D'autre gens colla leur visage dans la vitrine, essayant de regarder à l'intérieur. Ce n'était pas toujours aussi facile de voir des nekos de luxe, c'est pourquoi les gens faisaient ça. De toute façon, cette vue sera celle qu'elle aurait probablement pour le reste de sa vie, puisqu'elle coûtait si chère. Elle soupira encore et une larme coula sur sa joue. Yuri espérait que ses cheveux cachaient son visage, car elle ne voulait pas que l'homme voit qu'elle était triste et peut-être un peu frustrée contre lui d'avoir fait naître de tels espoirs dans son coeur.
Elle jeta un coup d'oeil vers la main de cet homme et vit une démarquation sur le doigt de Matsuda. Il n'enlevait donc jamais cet anneau? Le chef cuisinier rentra et déposa des gâteries sur la table.

-Ce sont ses préférés, alors j'espère que vous aimerez aussi, monsieur Genso.

Puis il partit, laissant Yuri seul avec cet homme. Elle essuya ses larmes et se tourna vers lui en souriant. Elle prit l'un des dumplings dans l'assiette et le donna à Matsuda. Même si elle était triste, ce n'était pas une excuse pour être malpolie. Elle pouvait au moins lui poser des questions pour pouvoir passer le temps. C'était sûrement le seul divertissement qu'elle aurait pendant un moment.

- À quoi ressemble votre comagnie? À quoi sert-elle?

Elle pencha la tête en tentant d'être le plus mignonne possible pour faire sur que la tristesse ne paraissait pas, mais dans ses yeux à lui, elle voyait bien qu'il était triste et seul dans sa vie et que le travail devait être son seul échappatoire.

» Cage trop petite, marchand trop gros!